Sainte Cunégonde

Aujourd’hui, je souhaite vous présenter deux saintes célébrées ce 3 mars :

Sainte Cunégonde

3 Mars

Sainte Cunégonde était la fille du comte Siegfried de Luxembourg et d’Edwige d’Allemagne et fut élevée pieusement et dans les règles de la noblesse.

Ainsi, épousa-t-elle le duc Henri de Bavière, empereur romain de Germanie. Ils menèrent une vie exemplaire et certains rapportent même qu’ils auraient tous deux fait vœu de virginité. Cunégonde demanda à son mari la construction d’un monastère et d’une cathédrale, constructions qui furent ralenties par ses problèmes de santé puis par le décès de son époux.

Devenue veuve et ayant recouvré la santé, elle reprit les travaux puis entra dans la vie religieuse dans le monastère qu’elle avait ainsi fondé. Ayant revêtu le voile, elle en oublia jusqu’à sa vie précédente, se comportant comme une modeste religieuse qu’elle estimait être aux yeux de Dieu. Elle priait et lisait beaucoup, se consacrant à la visite de malades.

Sainte Thérèse Eustochium, née en Italie du XIXe siècle, fut, elle aussi, élevée dans une profonde chrétienté, apprenant à aimer ardemment Dieu tout en bénéficiant d’une instruction à la maison favorisée par son esprit attentif, vif et perspicace.

C’est donc tout naturellement qu’elle s’est tournée vers la vie religieuse, dans le dépouillement de soi, à la recherche unique de Dieu.

Elle ressentit le vide de son époque : la solitude humaine et l’éloignement de Dieu, voire l’absence de Dieu, de plus en plus présents. Il faut aussi noter qu’à cette époque, l’Italie connaît de grands troubles avec des révoltes, des changements politiques, une perte des valeurs traditionnelles et des heurts vis-à-vis de l’Eglise.

Voulant suivre la volonté de Dieu, elle construisit sa vocation en s’orienta d’abord vers les Bénédictines de sainte Grata avant de fonder à Bergame, avec le chanoine Giuseppe Benaglio, les Filles du Sacré-Cœur de Jésus.

« A vous et à votre Institut, Jésus Christ a fait le don précieux de son Cœur, pour que vous appreniez de Lui et de personne d’autre, la Sainteté, car c’est Lui la source inépuisable de la vraie Sainteté. »

Face aux chamboulements sociétaux, elle se posait en pédagogue et missionnaire auprès de la jeunesse, aidant notamment les orphelins et les enfants en difficultés, toute en laissant dans son éducation une sainte liberté, en prenant en compte le caractère et les inclinations de chacun.

Elle mourra à 51 ans, laissant un héritage spirituel intense, de total abandon dans sa vocation, de l’Amour de Dieu qu’elle transmettait par le service à l’autre.

Belle et sainte journée, et à bientôt pour de nouvelles incursions dans notre patrimoine chrétien.

En union de prières,

Angelo Bianchi
Responsable de publication

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