Nous célébrons en ce 15 mars sainte Louise de Marillac, co-fondatrices des « Filles de la Charité » au XVIIe siècle.
Sainte Louise de Marillac
15 Mars
Fille naturelle d’un grand seigneur mais née hors mariage, elle est alors élevée par les religieuses dominicaines de Poissy. Habitée par un certain sentiment de culpabilité lié à sa naissance illégitime, elle souhaite se consacrer à Dieu, loin du monde, et vivre par la prière et la mortification.
On lui impose un mariage à l’âge de 19 ans et la découverte de l’amour et de la maternité donne une autre direction à son existence.
Elle devient toutefois veuve à 34 ans et décide alors de se consacrer à sa première vocation, la vie religieuse.
Elle a l’occasion de rencontrer saint Vincent de Paul, qui lui fait forte impression. Il décèle en elle, au-delà de son aspect maladif et tourmenté, une richesse profonde enfouie et il lui permet de vivre plus sereinement sa relation à Dieu.
Ensemble, ils fondent « La Compagnie des Filles de la Charité » dont elle devient la Mère Supérieure afin de guider les jeunes filles. Elle s’investit dans la création d’écoles pour filles démunis, l’accueil d’orphelins ou encore la visite de malades pauvres.
Une passion l’habite désormais : l’amour de l’homme créé à l’image de Dieu et racheté par le sang de son Fils unique. Seul un « Amour fort » de Dieu permet d’avoir un « amour suave », compatissant et doux, envers les pauvres. C’est une joie et une lourde responsabilité de « coopérer avec Dieu au Salut du monde ». Elle accepte ainsi la Divine Miséricorde et se consacre à Dieu et à son prochain, laissant derrière elle ses années obscures.
« Ô mon cher Ange, allez, je vous en conjure, où mon Jésus repose. Dites à ce divin Sauveur, que je L’adore, que je L’aime de tout mon cœur. Invitez cet adorable Prisonnier d’amour à venir dans mon cœur, à y fixer son Séjour. Ce cœur est trop petit pour y loger un si grand Roi, mais je veux l’agrandir par l’Amour et la Foi. Ainsi soit-il. »
Elle continuera l’œuvre après la mort de saint Vincent de Paul, et mourra à son tour, tout comme lui, à la tâche.
Elle est devenue tout naturellement la sainte patronne des travailleurs sociaux.
En union de prières,
Angelo Bianchi
Responsable de publication