Sainte Claudine Thévenet

« Pardonne comme nous pardonnons » furent les derniers mots prononcés par les deux frères de sainte Claudine Thévenet lorsqu’elle assista, impuissante, à leur exécution en 1793, à la chute de la ville de Lyon, en pleine Révolution française.

Sainte Claudine Thévenet

3 Février

Alors âgée de 19 ans, les dernières paroles fraternelles suscitèrent en elle une véritable vocation, celle de consacrer sa vie au don, dédié à Dieu et aux autres. Pour elle l’ignorance de Dieu était la cause principale de la souffrance du peuple et un grand désir s’éveilla en elle de le faire connaître à tous, pour soulager les misères innombrables amenées par la Révolution.

« Faire tout pour plaire à Dieu » et « Voir Dieu en toutes choses et toutes choses en Dieu » furent ses leitmotivs. Femme de tête et de cœur, elle avait du caractère, un sens de l’organisation et une bonté d’âme.

On lui confia, au départ, la prise en charge de deux orphelines. Puis les demandes se multiplièrent et elle en vint à fonder la Congrégation Religieuse de Jésus-Marie, en 1818.

Elle mit un point d’honneur à offrir à ces jeunes une éducation dans la foi, avec un projet éducatif et spirituel concret.

Cela séduit également les classes plus aisées, avec la fondation de pensionnats.

Elle souhaitait éduquer tous les enfants, qu’elle que soit leur situation et leur origine sociale, avec tout de même une préférence pour aider les plus démunis. Sa pédagogie était basée sur l’amour, la bonté, l’attention à chaque personne et l’esprit de famille.

Ses dernières paroles « Que le bon Dieu est bon » à sa mort en 1837 résume parfaitement son état d’esprit et ce qui a dicté sa vie.

« Mon bonheur à moi, c’est d’être près de Dieu ; j’ai pris refuge auprès du Seigneur Dieu, pour annoncer toutes Ses actions » (Psaume 73, 28).

En union de prières,

Angelo Bianchi
Responsable de publication

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