Le Bienheureux Honoré de Biala Podlaska, célébré ce 16 décembre, était un prêtre capucin qui « marchait toujours avec Dieu » selon saint Jean-Paul II qui le béatifia en 1988.
Bienheureux Honoré de Biala Podlaska
16 Décembre
De son vrai nom, Venceslas Kazminsky, il naquit en Pologne en 1829, à Biala Podlaska.
Admiratif de son père architecte, il entra à 15 ans à l’école des Beaux-Arts de Varsovie pour suivre ses traces. Malheureusement, son père décéda l’année suivante et le monde de Venceslas s’effondra. Il subit la mauvaise influence de ses camarades, abandonnant même la piété reçue de son éducation parentale.
A cette époque, la Russie dominait la Pologne et, en 1846, une nouvelle révolte fomentée contre l’occupation échoua. Venceslas fut à tort soupçonné d’avoir participé à cette conspiration et fut emprisonné pendant un an. Pendant son incarcération, il contracta une douloureuse maladie dont il mourra en 1916.
Mais en prison, il retrouva également sa foi. Grâce qu’il attribua à la Sainte Vierge, car cette révélation s’empara de lui le 15 août, en la fête de l’Assomption. Dès lors, il entretint une grande dévotion mariale.
A sa sortie, il devint moine capucin et prit le nom d’Honoré. Nommé prêtre quatre an plus tard, il accomplit une œuvre intense en confessant les pénitents, en rendant visite aux prisonniers et en prêchant la Bonne Parole sous le ministère du Sacrement de la Réconciliation.
Il co-fonda l’ordre des Sœurs Féliciennes, ainsi que de nombreux Cercles du « Rosaire Vivant » et des associations dont une majeure partie perdure encore de nos jours.
Une nouvelle insurrection ayant éclaté, les couvents furent supprimés ou soumis à une étroite surveillance. Honoré continua son œuvre avec héroïsme et détermination dans ce climat de terreur policière. Il s’intéressa plus particulièrement aux jeunes ayant perdu la foi, comme lui autrefois, et avait le don pour discerner les vocations.
La répression anti catholique du gouvernement russe était telle que les novices étaient interdits et il invita tout un chacun à se livrer à l’apostolat avec discrétion et sans signe distinctif, et même en restant chez soi. C’était là une anticipation des instituts séculiers.
« La Vie Religieuse pour les femmes et les hommes est une institution Divine, donc elle ne peut être supprimée, car sans elle, l’Évangile ne serait pas réalisé, elle peut donc et doit donc seulement changer de forme. »
En union de prières,
Angelo Bianchi
Responsable de publication